Trente quatre degrés à l'ombre ce matin à dix heure, et ça monte... Là haut ça moutonne tranquillement. M'étonnerait pas qu'on ait de l'orage dans l'après-midi...

Ci-dessous, la température un peu avant deux heure.

La météo de Google n'est pas toujours très précise, avec une légère tendance à l'exagération, mais même s'il ne fait pas vraiment trente sept, c'est en tout cas l'impression qu'on a ici. Vivement l'orage, donc, ses grottes gouttes et son souffle frais.

Amusant, au passage, cet orthographe du temps : "il est deux heure“, évidemment, et non pas "deux heures". C'est-à-dire : la deuxième heure. Mais cette dernière formulation résonne un peu trop bibliquement sans doute. Nous préférons la formule moins solennelle, quoi que son sens soit rigoureusement identique. Sans doute parce que nous préférons oublier que le temps est infini, et la vie éternelle.

L'heure numéro deux, deux heure, est tout de même plus familière, plus normale, plus quotidienne, plus acceptable, plus propre à ne pas rechercher la sainteté. Parce que bon, la sainteté, c'est tout de même fatiguant.

A la Troisième Heure (ou la Neuvième, selon les traductions), le Christ est mort ; à deux heures en revanche on va faire les courses, par exemple.

Le Christ sur la Croix, Jacob Adriaensz Baker, vers 1630

Ce qui se passe dans la Bible à la Neuvième Heure (Matthieu 27, 50) :

"50 Jésus poussa de nouveau un grand cri, et rendit l'esprit. 51 Et voici, le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu'en bas, la terre trembla, les rochers se fendirent, 52 les sépulcres s'ouvrirent, et plusieurs corps des saints qui étaient morts ressuscitèrent. 53 Étant sortis des sépulcres, après la résurrection de Jésus, ils entrèrent dans la ville sainte, et apparurent à un grand nombre de personnes. 54 Le centenier et ceux qui étaient avec lui pour garder Jésus, ayant vu le tremblement de terre et ce qui venait d'arriver, furent saisis d'une grande frayeur, et dirent: Assurément, cet homme était Fils de Dieu."

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